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2023, année européenne des compétences

Alors que plus des trois quarts des entreprises de l'union européenne disent avoir des difficultés à recruter des travailleurs possédant les compétences nécessaires, que de nombreux secteurs comme la construction, les soins de santé, l'ingénierie ou encore les technologies de l'information sont en pénurie de main d’œuvre et que quatre adultes sur dix en Europe ne disposent pas des compétences numériques de base, la Commission européenne lance l’année des compétences dont l’objectif est de stimuler la compétitivité, la participation et les talents.

L’Europe veut ainsi promouvoir les investissements dans la formation et le renforcement des compétences, réduire les pénuries de main d’œuvre et stimuler la compétitivité européenne.

Pour cela, un nouvel élan à l'apprentissage tout au long de la vie sera promu au travers de différents objectifs : 

 Promouvoir les investissements dans la formation et le renforcement des compétences
 Veiller à ce que les compétences soient adaptées aux besoins du marché du travail
 Mettre en adéquation les aspirations et les compétences des citoyens et les possibilités offertes sur le marché du travail

L’Europe souhaite ainsi atteindre la cible d'un taux d'emploi d'au moins 78 % d'ici à 2030. Parmi les objectifs fixés dans la boussole numérique 2030, il est prévu que d'ici à 2030, au moins 80 % des adultes possèdent au minimum des compétences numériques de base, que 20 millions de spécialistes des Technologies de l'Information et de la Communication soient employés dans l'Union européenne et que les femmes soient encouragées à occuper de tels emplois.

Pour cela, l’Europe peut s’appuyer sur de différents financements dont le Fonds social européen Plus (FSE+) par exemple. En Belgique francophone, une enveloppe budgétaire FSE+  de 258 millions d’EURO est prévue par le Programme FSE+ 2021-2027 Wallonie-Bruxelles dans le cadre de la Mesure 2 de la Priorité 1 qui promeut « l’apprentissage tout au long de la vie, notamment les possibilités de renforcement des compétences et de reconversions flexibles pour tous, en tenant compte des compétences entrepreneuriales et numériques afin de mieux anticiper les changements et les nouvelles exigences en matière de compétences fondées sur les besoins du marché du travail, faciliter les transitions professionnelles et promouvoir la mobilité professionnelle ».

Toutes ces formations ne seraient pas possibles sans les talents des nombreux formateurs et accompagnateurs des bénéficiaires du FSE. Découvrez en vidéo le portrait de Marco, formateur au Cefochim, devenu Aptaskil, qui a bénéficié des fonds FSE au cours de la Programmation 14-20.